PERIPHERIQUE aux bordures de la ville à l’aube du grand Paris.Me voilà sur ma première "porte", je me retrouve en face de mon propre inventaire social, pourquoi suis-je ici? qui sont-ils ? Comment en faire le tour ? Paris est à ce jour et depuis plus de dix ans, la ville la plus visitée du monde. Bien-sur, les nombreux touristes se presseront au Louvre, à la Tour Eiffel, à la Place de la Concorde, aux Champs Elysées. Mais, on ne verra pas de car remplis de touriste sur cet " autre " Paris, celui de la proche banlieue. Ce Paris adossié à son boulevard périphérique, telle une ceinture , il contient la ville, l’opresse ou la libére suivant les portes, parfois, il s’enterre, et laisse place à des allées, des parcs… Mais la vie là bas, a toujours ce parfum de n’est Paris qu’à moitié, ce n’y est plus la ville des lumières, mais celle des HLM, des terrains de sports universitaires, des zones d’activités, des zones portuaires, des centres commerciaux démesurés, des complexes sportifs ; Ce no-man’s land devrait disparaître sous les décénies à venir, Paris s’agrandira, comme au siecle dernier, et comme au siecle qui l’a précédé. Ses villes périphériques deviendront probablement des quartiers, comme Belleville qui n’est plus une ville. Comment en ferons-nous le tour ? Car aujourd’hui nous avons le pïériphérique, cette route à 6 ou 8 voies, cette frontière qui définie et maitrise si l’on est intra-muros ou pas. C’est aussi le Paris ce ceux qui se battent pour créer, pour avancer, pour batir, c’est le Paris qui s’ouvre vers le reste de la France, c’est le Paris de toutes les classes sociales, de toutes les couleurs, de toutes les traditions. C’est souvent, aussi, un Paris bien vide, surprenant de son calme en comparaison du reste de la ville. Tourner en rond, sans se lasser.