FERIAL
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Je photographie les sans domiciles fixes, les exclus de l’avenir, les invisibles, si visibles à nos yeux, qui ne cessent d’arpenter les trottoirs, les parcs, d’occuper les abrits et maisons de fortune. Ils font partie du décor accepté, normalisé, grandissant, indécent dont les sociétés débordent.
Les rues de nos villes souffrent d’un malaise humain profond, d’un échec du monde qui avance à la vitesse et la cadence d’un rouleau compresseur. La place réservée aux plus faibles se réduit à peau de chagrin.
Les rues de nos villes souffrent d’un malaise humain profond, d’un échec du monde qui avance à la vitesse et la cadence d’un rouleau compresseur. La place réservée aux plus faibles se réduit à peau de chagrin.