Loïc LE LOËT
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L’asile psychiatrique, le cimetière de l’asile psychiatrique et le cimetière communal sont dans le prolongement les uns des autres. Ils ne sont séparés que par un mur. Le cimetière communal n’a plus de place, la mairie veut raser le cimetiére des Fous pour trouver de la place. De l’herbe folle garnit les formes arrondies en creux des emplacements des corps. Baignoires. Des cailloux pour signifier la pauvreté et l’aridité du lieu. Tibias, bouts de crânes, mâchoires jonchent le sol.
“Mad’s cemetery”
The shelter and the shelter’s cemetery are close to common cemetery. Only a wall is there to separate them. But the common cemetery is full and the town council wish flatten the mad’s cemetery to clear some free space. Weed is growing on the body’s shapes.bath tub and pebbles are spread on the soil and testify the poverty and aridity of the place strewn with shinbones, jaws and peace of skulls.
