Béchaïa, Naïma, Malika et les autres...

Bruno BOUDJELAL


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J’ai décidé, en 1998, de commencer à photographier plusieurs générations de femmes maghrébines au sein de quelques familles.
C’est après avoir effectué différents travaux sur les banlieues que j’ai décidées de m’intéresser à ces femmes. Il m’est apparu comme nécessaire de les photographier, de montrer les rapports entre les différentes générations de femmes et leurs réactions face au monde dans lequel elles évoluent.
J’ai pensé qu’il était temps de "voir" et de "faire voir" ce qu’il en était de l’immigration à travers une approche plus intimiste qui s’attachait à suivre les destins individuels de plusieurs de ces femmes.
La plupart de ces femmes sont, maintenant, devenues toutes des amies et il se dégage de tout ce qu’elles me racontent que quels que soit leur parcours les choses se sont toujours faites dans la douleur et dans la difficulté.
Je ne crois pas qu’il existe un quelconque modèle ou parcours d’une intégration réussie. Il y a autant de parcours que d’histoires individuelles toutes faites de réussites et d’échecs, de joies et de souffrances. In 1998 I decided to photograph different generations of North African women from a few different families.  It seemed necessary to me to photography them, to show the relationships between different generations and their reactions to the world they live in.  I thought it was time to see what had happened to immigration through a more intimate approach that sought to follow the individual destinies of these women.  The majority of these women have now become friends; it became clear from all they told me that in their lives things are never easy.
I don’t believe that there is a model to successful integration.  There as many ways as there are individual stories of success or failure, of joy or suffering.
 

 

Country : France
Place : Paris et Marseille

Number of photos : 150