Corentin FOHLEN
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Préface : James Noël
Postface : Jean-Marie Théodat «Corentin Fohlen nous conduit hors des sentiers battus des lieux communs attendus sur la misère et le chaos social, pour nous entraîner dans les arcarnes d’un quotidien plus terre à terre, plus intime et plus humain. Celui de celles et de ceux qui travaillent et dont l’extraordinaire appétit de vivre maintient ce pays debout. Plus question de souffrance ni de misère, les bidonvilles n’apparaissent qu’en filigrane et le parti pris est celui de camper les portraits dans un éclairage qui privilégie une lumière directe, sans fioriture, ni joliesse, mais définitivement éloigné du registre du deuil et de la jérémiade coutumiers des medias de masse lorsqu’il s’agit de parler d’Haiti.
C’est à la déconstruction d’un mythe que nous invite ce livre. Au sortir de ce parcours, on est surpris par la cohérence du propos marquée par la persistance de la rigueur et du style. » Jean-Marie Théodat.Haïti est couramment présentée comme l’île des catastrophes : un pays maudit, balayé tant par les ouragans que par les instabilités politiques, secoué par les tremblements de terre et les soubresauts économiques. Après avoir découvert ce pays au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, le photographe passe une première année à couvrir la situation humanitaire, les élections et la crise du choléra. Que des drames. Que le versant noir de ce pays. Pourtant il pressentait qu’une autre facette existait, insoupçonnée, intrigante, celle d’un pays fascinant aux richesses inexploitées.
Pendant six ans il tente de raconter cette île loin des poncifs de la misère, de la violence et du tout humanitaire, pour faire découvrir les potentiels étonnants d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Haïti, dont il est tombé amoureux, est trop riche pour ne parler que de sa détresse si souvent caricaturée à longueur d’articles dans la presse. Ce pays, perfusé en continu par des centaines d’ONG, sous influence étrangère à l’ingérence déstabilisante, a pourtant connu dans son histoire une période florissante, enrichissante et créative.
Aujourd’hui encore, Haïti fait naître des talents insoupçonnés à l’énergie débordante et de projets remarquables.
Postface : Jean-Marie Théodat «Corentin Fohlen nous conduit hors des sentiers battus des lieux communs attendus sur la misère et le chaos social, pour nous entraîner dans les arcarnes d’un quotidien plus terre à terre, plus intime et plus humain. Celui de celles et de ceux qui travaillent et dont l’extraordinaire appétit de vivre maintient ce pays debout. Plus question de souffrance ni de misère, les bidonvilles n’apparaissent qu’en filigrane et le parti pris est celui de camper les portraits dans un éclairage qui privilégie une lumière directe, sans fioriture, ni joliesse, mais définitivement éloigné du registre du deuil et de la jérémiade coutumiers des medias de masse lorsqu’il s’agit de parler d’Haiti.
C’est à la déconstruction d’un mythe que nous invite ce livre. Au sortir de ce parcours, on est surpris par la cohérence du propos marquée par la persistance de la rigueur et du style. » Jean-Marie Théodat.Haïti est couramment présentée comme l’île des catastrophes : un pays maudit, balayé tant par les ouragans que par les instabilités politiques, secoué par les tremblements de terre et les soubresauts économiques. Après avoir découvert ce pays au lendemain du séisme du 12 janvier 2010, le photographe passe une première année à couvrir la situation humanitaire, les élections et la crise du choléra. Que des drames. Que le versant noir de ce pays. Pourtant il pressentait qu’une autre facette existait, insoupçonnée, intrigante, celle d’un pays fascinant aux richesses inexploitées.
Pendant six ans il tente de raconter cette île loin des poncifs de la misère, de la violence et du tout humanitaire, pour faire découvrir les potentiels étonnants d’un pays beaucoup plus complexe qu’il n’y parait. Haïti, dont il est tombé amoureux, est trop riche pour ne parler que de sa détresse si souvent caricaturée à longueur d’articles dans la presse. Ce pays, perfusé en continu par des centaines d’ONG, sous influence étrangère à l’ingérence déstabilisante, a pourtant connu dans son histoire une période florissante, enrichissante et créative.
Aujourd’hui encore, Haïti fait naître des talents insoupçonnés à l’énergie débordante et de projets remarquables.