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Ce travail a démarré il y a un an, au départ du mouvement.

Je souhaite clairement préciser que ce sujet est en constante évolution, c’est un sujet sur la précarité sociale à long terme. Je suivrai le mouvement en fonction des futurs décisions, des futurs événements. Ils se positionne comme une pièce d’un puzzle, d’une partie d’un état des lieux sur la misère sociale dans nos rues, devant chez nous, sur nos trottoirs.

Je n’ai pas souhaité travailler sur un axe journalistique. Les informations sur ce "phénomène" m’importaient peu. Je voulais vivre ce mouvement de protestation de l’intérieure et me focaliser sur les hommes et les femmes. Les histoires, les trajectoires de vies, les plaies béantes, les douleurs quotidiennes mais aussi la joie de vivre, le bonheur, le doute… Bref autant d’états d’âmes propres à chaque "Sans domicile fixe" que j’ai voulu faire ressortir en photo.

On parle toujours DES Enfants de Don Quichotte dans leur globalité, je me suis attardé sur quelques "enfants" afin d’individualiser, afin de toucher du doigt qu’il s’agit, au delà d’un mouvement social, de la vie d’hommes et de femmes.

Rappelons que ce rassemblement est unique et n’a pas d’égal. Les Sdf sont venus des 4 coins de la ville, de la région pour se rassembler en plein centre ville et demandaient un logement décent. Ces gens qui sont généralement, et comme dans toute l’histoire des sdf, repoussés au frontière de la ville, ont décidés de faire l’inverse et de s’implanter en Centre ville. Sous NOS yeux.

Ce travail se veut Humain et nous renvoi dans nos réflexions, dans nos cheminements de structuration sur les préjugés…. Le lecteur est interpellé. L’ensemble est un appel au dialogue.Jean-Stéphane Cantero Les Enfants de Don Quichotte est une association française, créée le 16 novembre 2006. Elle vise à « soutenir et défendre toute opération tendant à prévenir ou lutter contre les faits de nature à affecter et compromettre le bien-être social et humain. »