LEWIS W.HINE


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La Fundacion Mapfre présente du 11 février au 29 avril 2012, dans la salle Recoletos, la rétrospective du photographe américain Lewis Wickes Hine. Forte de 170 tirages, majoritairement d’époque, elle montre l’ensemble des sujets traités par Lewis W.Hine, de l’exploitation des enfants au travail, aux arrivées d’immigrants à Ellis Island, aux reportages en Europe et à la construction de l’Empire State Building.Ces tirages proviennent en grande partie de la George Eastman House (Rochester) dépositaire des archives du photographe. Elle a été réalisée par Alison Nordström, conservatrice pour la photographie à la George Eastman House et produite en collaboration avec l’Institut Culturel de la FondacionMapfre, la Fondation Henri Cartier- Bresson qui l’a présentée du 7 septembre au 18 décembre 2011 et le Nederlands Fotomuseum de Rotterdam où elle sera présentée en fin d’année 2012.
Certains documents inédits, acquis récemment par la George Eastman House, montrent clairement comment Lewis Wickes Hine utilise la photographie pour dénoncer la misère, l’habitat insalubre, l’injustice sociale et l’exploitation dans des ateliers insalubres et illégaux. Figure clé de la photographie sociale, Lewis W. Hine est considéré par certains comme le premier photographe documentaire dans le sens où ce terme qualifiera plus tard Walker Evans et sa lignée. Pour d’autres il est le précurseur des photographes engagés," concerned photographer" comme ils furent qualifiés par Cornell Capa dans l’exposition éponyme présentée au Riverside Museum de New York en 1967.
On ne s’en étonnera pas si, l’on connaît un peu son parcours. Lewis Wickes Hine (1874-1940) a d’abord suivi des cours du soir, tout en aidant sa mère financièrement. Il étudie ensuite la sociologie dans les universités de Chicago et New York avant de l’enseigner à l’Ethical Culture School de New York au sein de laquelle Paul Strand fut un de ses élèves.
Après deux années, il décide de se consacrer à la photographie car il pense que c’est "un bon moyen pour défendre les causes auxquelles il tient". En 1904, Manny lui procure son premier appareil avec pour mission de documenter les activités de l’école.À partir de 1908, il travaille pour le NCLC (National Child Labor Comittee), la Croix Rouge ou la Works Progress Administration… Il réalise une de ses premières commandes de photographies pour illustrer le livre de Charles Weller "Neglected Neighbors in the National Capital". Et à partir de cette époque, il vit principalement des commandes du NCLC pour enquêter sur le travail des enfants dans les mines et dans les usines. Il se qualifie de photographe social. Le résultat de ces enquêtes est publié principalement dans des revues comme "The Survey".
On y trouve en particulier une photographie datée de 1909 qu’il légende "garçon ayant perdu un bras en manœuvrant la scie dans la fabrique de caisses". On voit comment "le cadre, la lumière, le sujet informent en même temps qu’ils émeuvent, dénonçant à l’opinion publique les conditions du travail infantile".Il réalise également à Ellis Island les portraits de centaines d’immigrants venus chercher aux États Unis des conditions de vie meilleures. À partir de 1910, il voyage dans tous les États Unis pour photographier et dénoncer les conditions de travail des enfants avec des publications régulières dans la presse populaire. À la fin de la première guerre mondiale, il est engagé par la Croix Rouge américaine pour photographier les conséquences de la Grande Guerre en Europe. Ses reportages ont permis à la Croix Rouge d’obtenir les aides financières refusées auparavant. Cependant, son retour à New York, où il s’installe, correspond, malgré son "Prix de la Photographie" décerné par le Art Directors’ Club de New York, à une période de difficultés financières. Elles l’obligent, dans un premier temps, à travailler pour une compagnie d’assurances avant d’accepter des commandes de l’industrie.On ne s’en étonnera pas si, l’on connaît un peu son parcours. Lewis Wickes Hine (1874-1940) a d’abord suivi des cours du soir, tout en aidant sa mère financièrement. Il étudie ensuite la sociologie dans les universités de Chicago et New York avant de l’enseigner à l’Ethical Culture School de New York au sein de laquelle Paul Strand fut un de ses élèves.
Après deux années, il décide de se consacrer à la photographie car il pense que c’est "un bon moyen pour défendre les causes auxquelles il tient". En 1904, Manny lui procure son premier appareil avec pour mission de documenter les activités de l’école.À partir de 1908, il travaille pour le NCLC (National Child Labor Comittee), la Croix Rouge ou la Works Progress Administration… Il réalise une de ses premières commandes de photographies pour illustrer le livre de Charles Weller "Neglected Neighbors in the National Capital". Et à partir de cette époque, il vit principalement des commandes du NCLC pour enquêter sur le travail des enfants dans les mines et dans les usines. Il se qualifie de photographe social. Le résultat de ces enquêtes est publié principalement dans des revues comme "The Survey".
On y trouve en particulier une photographie datée de 1909 qu’il légende "garçon ayant perdu un bras en manœuvrant la scie dans la fabrique de caisses". On voit comment "le cadre, la lumière, le sujet informent en même temps qu’ils émeuvent, dénonçant à l’opinion publique les conditions du travail infantile".Il réalise également à Ellis Island les portraits de centaines d’immigrants venus chercher aux États Unis des conditions de vie meilleures. À partir de 1910, il voyage dans tous les États Unis pour photographier et dénoncer les conditions de travail des enfants avec des publications régulières dans la presse populaire. À la fin de la première guerre mondiale, il est engagé par la Croix Rouge américaine pour photographier les conséquences de la Grande Guerre en Europe. Ses reportages ont permis à la Croix Rouge d’obtenir les aides financières refusées auparavant. Cependant, son retour à New York, où il s’installe, correspond, malgré son "Prix de la Photographie" décerné par le Art Directors’ Club de New York, à une période de difficultés financières. Elles l’obligent, dans un premier temps, à travailler pour une compagnie d’assurances avant d’accepter des commandes de l’industrie. 
photographs by LEWIS HINE

From 11/02/2012 to 29/04/2012
FUNDACIÓN MAPFRE
Instituto de Cultura-Paseo de Recoletos no 23
28004 Madrid
Espagne

Phone : 00 34 91 581 84 64
alejandra @mapfre.com
www.exposicionesmapfrearte.com/lewishine