Basé à Montréal, le photographe d’origine française amène un nouveau regard délicat et sensible sur le conflit syrien et les réfugiés à la frontière jordanienne. Pendant plusieurs semaines, il s’est ainsi rendu dans les camps de Zaatari et de Ramtha dans le nord de la Jordanie, couvrant à la fois l’actualité pour la presse et pour Handicap International, partenaire de l’exposition. Préoccupé par l’avenir incertain de ces familles, il s’est interrogé sur la question du patrimoine affectif en photographiant les souvenirs que ces milliers de personnes ont pu emporter dans leur fuite vers ces lieux de transit. Un objet ou un souvenir pour honorer leur mémoire et leur passé, le photographe s’est laissé conter l’histoire de chacun d’eux, saisissant les instants de cette intimité.