Véronique WLODY
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La photographie, c’est la mémoire du monde disait Roland Barthes dans son livre La chambre claire.
Photographe depuis toujours, c’est pour moi une évidence d’utiliser ce médium pour témoigner de la perte de la mémoire et préserver des fragments de souvenirs.
Les objets sont de formidables réserves à mémoire.
Ils masquent ou réactivent le souvenir. Car enfermer nos souvenirs dans les objets qui nous entourent, c’est aussi libérer notre esprit. Dans mon livre, les objets insignifiants ravivent le souvenir : une tasse, une cafetière, une blouse, un fauteuil, une tapisserie figée dans le temps nous renvoient auprès d’une grande tante ou d’une grand-mère aimée. L’histoire de notre histoire se retrouve dans tous ces objets du quotidien.
Des portraits qui laissent entrevoir les changements d’état d’âme de la personne atteinte de la maladie Alzheimer. Des photographes définies selon un ordonnancement lié au temps et à la chronologie de l’oubli grandissant jusqu’à disparaître totalement…
Il ne (me) reste alors que des fragments de souvenirs…
Véronique Wlody
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