Jean-Claude JAFFRÉ
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Ils restent la part d’ombre des cités, les nauvragés, les égarés, ceux qu’on ne veut pas rencontrer, qu’on ne voit plus, qu’on ignore. Et pourtant, ils sont là, ces doux marins aux visages sculptés par d’anciennes tempêtes, échoués là par quelques vents contraires, près des quais d’une terre devenue étrangeté.