Veuves de Srebrenica

Sarah CARON


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Quatre ans après la tragédie de Srebrenica, où plus de 7000 hommes furent massacrés par les nationalistes serbes, les veuves et les mères sont de plus en plus hantées par le souvenir de ces atrocités. Oubliées du monde, isolées, sans ressources, elles tentent de retrouver une dignité dans un pays ravagé par la guerre.
Les cas de dépression et de traumatisme d’après-guerre se multiplient. Hier, femmes au foyer, agricultrices, mères, protégées par la forte institution du mariage, elles ont désormais perdu tous repères, stigmatisés, victimes de génocides, de violences ou de viols. Quelques associations locales tentent de leur redonner leur dignité par un travail psychologique basé sur le témoignage et leur récit personnel. Mais l’action de ces associations, bien que très actives, est largement insuffisante. Four years after the tragedy of Srebrenica, which saw the massacre of more than 7000 men by Serbian nationalists, the widows and mothers of the deceased are haunted by the memory of the atrocities.  Forgotten by the world, isolated without resources, they try to maintain their dignity in a country ravaged by the war.
The cases of trauma and depression increase in number.  These women have lost everything, victims of genocide, violence or rape.  Many local associations try to give them back their dignity through psychological work based on their witness and personal memory of events.  This action is largely insufficient. 

 

Pays : France
Lieu : Srebrenica

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