Raphaël FOURNIER
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Créée en 1919, l’acierie de Shougang ("capitale de l’acier" en chinois) à Pékin a été le fleuron de l’industrie métallurgique chinoise dans les années 80 et 90. Plus qu’une simple industrie, elle est un symbole. Avec une production annuelle de 12,48 millions de tonnes en 2006, le plus gros producteur d’acier du pays pendant les année de réformes est aujourd’hui sur le point de fermer pour réssusciter dans la province voisine du Hebei à 225km de la capitale chinoise. Des 120 000 ouvriers que comptaient l’usine dans ses grandes années, n’en restent aujourd’hui qu’environ 20 000 actifs. Les raisons de la délocalisation sont avant tout environnementales, il s’agit pour les autorités de protéger la capitale chinoise des émissions de poussière et de dioxide de sulfure. D’après M. Zhu, président du conseil d’administration de l’usine, le nouveau site de Caofeidian réalisera la pollution zéro. Shougang est à l’image des défis auxquels fait face la Chine contemporaine alors qu’elle doit restructurer ses industries d’état pour rester compétitive sur le marché mondial.
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