En cherchant à comprendre ceux qui y vivent, qui y travaillent, qui y passent, tout simplement. En montrant ce qui les rapproche. En ne niant pas les différences. Car si les rues sont pleines de vie et les boutiques bien achalandées, l’activité principale du quartier – à tout le moins, la plus visible, la plus remarquable – est sans conteste le commerce du sexe. C’est celle qui pose le plus de questions. Certains l’approuvent sans états d’âme. D’autres ne l’admettent qu’à contrecoeur, ne la comprennent pas ou ne peuvent l’accepter. La prostitution dérange. Reconnue, codifiée, tout juste tolérée, rejetée, méprisée ou réprimée, elle suscite le débat. Mais elle est un fait, et ceux et celles qui en sont les acteurs existent. Il arrive qu’ils le soient de leur plein gré. Ils le sont parfois à leur corps défendant. Ils sont au cœur de la question. Cela suffit pour ce que l’on se préoccupe de leur situation.

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An attempt to understand the lives of those who live and work in Brussels, as simply as possible.  If these streets are full of life, the most obvious activity in the area is without doubt the sex industry.  Some endorse it without hesitating.  Others reluctantly accept it, do not understand it or cannot accept it.  Prostitution sparks debates yet it is a fact and those who work in the field exist.  Sometimes they are willing, at other times reluctant.  They are at the heart of the question.