PAUVRES huMAINS

Véronik FRUCHARD

Véronik FRUCHARD


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PAUVRES huMAINS Des hommes et des femmes restent des heures durant prostrés dans la rue ; Immobiles, lèvres closes et yeux baissés. Ils mendient. Dans la majorité des cas, soit dans la culpabilité, soit dans le jugement, les passants les évitent ou les ignorent. Rares sont les échanges de regards ou de paroles. Pour ceux qui transgressent ces règles coutumières de nos sociétés, parfois les regards croisés restent difficiles ; Parfois les mots restent pensés inutiles. La philanthropie se focalise alors sur ce qui est perçu comme le point de contact essentiel : les mains. Anonymes, ces mains mendient pudiquement. Humblement, elles autorisent à d’autres la charité anonyme.
Paris, hiver 2014

 


 

 

THE HANDS OF THE BEGGING Men and women remain seated, motionless for hours in the street ; Motionless, lips closed and downcast eyes. They beg. In the majority of the cases, either through guilt, or in judgment, the passers-by avoid them or ignore them. Rare are there exchanges of looks or words. For those who break these usual rules of our societies, sometimes the looks exchanged remain difficult ; Sometimes the words remaining thought useless. The philanthropy focuses then on what is perceived as the essential contact point : hands. Anonymous, these hands beg chastely. Humbly, they authorize anonymous charity.
Paris, winter 2014

 

 

 

Pays : France
Lieu : Paris

Nombre de photos : 9