Lizzie SADIN
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Cachés dans la cale d’un bateau, sous les bâches d’un camion, dans les soutes à bagages d’avions, ils ont quitté leur pays. Pour échapper à la misère, certes. Mais de plus en plus aussi, pour fuir les guerres et les massacres ethniques. Chaque année, on estime que 3000 mineurs étrangers débarquent, seuls, sur notre territoire. De plus en plus jeunes, les mineurs étrangers savent qu’ils ne sont pas expulsables avant leur majorité. Pour déterminer l’âge de ces « sans papiers » un peu particuliers, on procède à des analyses dentaires ou osseuses, pratique vivement remise en question par de nombreuses associations, scientifiques ou avocats. Une fois déclarés mineurs, les petits clandestins devraient être pris en charge par l’Etat français qui en a la responsabilité selon les lois européennes. Manque incroyable de structure d’accueil spécifique –elles se compte sur les doigts de la main ! Pour la plupart, les gosses sont lâchés dans la nature après leur arrivée. Ils deviennent de jeunes errants. Ils s’adonnent à la petite délinquance pour survivre, quand ils ne tombent pas dans les filets des réseaux mafieux qui voient en eux des proies faciles pour des trafics en tous genres, dont la prostitution qui devient la dérive la plus fréquente.
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