Georges DAYAN
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Dans les villages du nord Laos, la plupart des hommes fument l’opium au point de ne plus pouvoir travailler et les femmes ont alors à assumer l’ensemble des travaux en plus des tâches habituelles du foyer. Leur condition devient si difficiles que bon nombre d’entre elles se met à fumer à leur tour. Ainsi des familles entières sont intoxiquées. Planté en octobre-novembre, l’opium vient à manquer à la veille de la nouvelle récolte vers la fin janvier. Les familles intoxiquées, en manque, n’hesitent pas à puiser dans leur reserve à grain pour echanger du riz ou du blé contre de l’opium à l’armée laotienne qui leur revend l’opium prélèvé comme dîme quelques mois plus tôt….
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