Véronik FRUCHARD
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Ce reportage est le 1er de la série « Les bidonvilles de Paris : Paradis privés en enfer » Mon travail porte sur ces hommes et ces femmes qui vivent dans l’ombre des lumières de la capitale française, Paris ; au cœur de la ville pour en tirer quelques profits vitaux à leur survie, mais isolés de la société. Si l’exclusion au début du changement de leur vie peut être considéré comme « volontaire », à plus ou moins long terme elle finit par être subie. Car il est très difficile de sortir de la marginalité dans laquelle on s’est installé pour de multiples raisons ; la société n’accepte pas en général un retour en son sein. Pire, elle accuse ces individus d’être responsables de leur situation et par là même elle se dédouane d’une quelconque responsabilité vis à vis d’eux ; Elle s’octroie donc le droit de les rejeter, de les exclure. Quel autre choix reste-il à ces personnes que de se reconstruire une vie en marge de la communauté conventionnelle ? Mon objectif, au travers de la série est d’essayer de dresser un portrait de cette partie de la population qui se débat « sans droits » alors qu’elle fait partie de notre collectivité. Continuer à l’ignorer va à l’encontre des prétentions humanistes de notre société du 21ème siècle. This documentary is the 1st of the series » The shanty towns of Paris : Private paradises in hell » My work is about these men and these women who live in the shade of the lights of the French capital city, Paris ; at the heart of the city to take advantage of some vital profits for their survival, but secluded from the society. If the exclusion at the beginning of the change in their life can be considered as « deliberate », in the shorter or longer term it can be endured. Because it is very difficult to get out of the marginality in which we settled down for multiple reasons; the society generally does not accept a return whithin it. Even worst, it accuses these individuals of being responsible for their situation and thereby it makes up for itself of any responsibility regarding them; it thus grants itself the right to reject them, to exclude them. What other choice remains for to these people than to reconstruct a life outside the conventional community? My objective, through this series is to try to produce a portrait of this part of the population which struggles » without rights » while they are members of our community. To continue to ignore them is in opposition with the humanist claims of our society of the 21st century.
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