Mara MAZZANTI
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Paris. À quelques pas de Pigalle, quartier historique de la prostitution, un hôtel meublé héberge une soixantaine de transsexuelles d’origine latino-américaine. Une sorte de havre de paix pour ces « maricones » ou « homos » comme elles s’appellent entre-elles. Mais aussi un ghetto dans lequel la société les « oblige » à vivre, car pour elles se loger à Paris est un luxe. Pour pouvoir bénéficier d’un logement décent, il faut des garants, des fiches de paie, trois mois de caution, trois mois anticipés de loyer et bien sûr un bailleur qui ne se soucie pas de l’identité sexuelle de ses locataires. Faute de tous ses éléments, les trans qui travaillent au Bois de Boulogne comme prostituées sont relégués dans des hôtels miteux.
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