Laure MAUGEAIS
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En attendant que la neige fonde – Saisonniers nomades en montagne.
Pour certains c’est une expérience, une aventure, voire un plan B. Une situation qui n’est pas faite pour durer. Pour les autres, c’est tout simplement le choix d’un mode de vie et non une solution de repli. Non assistées mais bien engagées, les personnes vivant mobiles de façon permanente doivent être capables de s’auto-gérer (mécanique, électricité, bricolage,…). Ils ont renoncé à une sécurité matérielle. L’engagement est ce qui fait une des spécificités de leur mode de vie. Par définition, vivre mobile facilite les déplacements d’un emploi à un autre. Mais ces travailleurs saisonniers trainent souvent derrière eux l’incompréhension des populations locales. Difficile de s’affranchir des stigmatisations et finalement d’être considérés. Or, ces personnes, souvent jeunes, représentent une main d’œuvre indispensable au bon fonctionnement, notamment, des stations de montagne. L’indépendance a néanmoins ses limites. L’hiver, le froid gèle les circuits d’eau et les panneaux solaires tournent au ralenti. Compliqué donc d’être complètement autonomes en montagne à cette période de l’année. Les besoins en chauffage créent une dépendance. Cela soulève alors la question de l’accueil de ces travailleurs nomades de la part des stations. Dans de rares communes, des aires sont aménagées, campings ou parkings avec généralement l’électricité, les sanitaires, un point d’eau et le déneigement assuré. Ces services gérés par les mairies et les centres d’action sociale sont organisés moyennant finance. Ces nomades saisonniers payent un “loyer”. Ils s’immobilisent pour quelques mois, sous la neige. Ancrés.
Pour certains c’est une expérience, une aventure, voire un plan B. Une situation qui n’est pas faite pour durer. Pour les autres, c’est tout simplement le choix d’un mode de vie et non une solution de repli. Non assistées mais bien engagées, les personnes vivant mobiles de façon permanente doivent être capables de s’auto-gérer (mécanique, électricité, bricolage,…). Ils ont renoncé à une sécurité matérielle. L’engagement est ce qui fait une des spécificités de leur mode de vie. Par définition, vivre mobile facilite les déplacements d’un emploi à un autre. Mais ces travailleurs saisonniers trainent souvent derrière eux l’incompréhension des populations locales. Difficile de s’affranchir des stigmatisations et finalement d’être considérés. Or, ces personnes, souvent jeunes, représentent une main d’œuvre indispensable au bon fonctionnement, notamment, des stations de montagne. L’indépendance a néanmoins ses limites. L’hiver, le froid gèle les circuits d’eau et les panneaux solaires tournent au ralenti. Compliqué donc d’être complètement autonomes en montagne à cette période de l’année. Les besoins en chauffage créent une dépendance. Cela soulève alors la question de l’accueil de ces travailleurs nomades de la part des stations. Dans de rares communes, des aires sont aménagées, campings ou parkings avec généralement l’électricité, les sanitaires, un point d’eau et le déneigement assuré. Ces services gérés par les mairies et les centres d’action sociale sont organisés moyennant finance. Ces nomades saisonniers payent un “loyer”. Ils s’immobilisent pour quelques mois, sous la neige. Ancrés.
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