Marion OSMONT
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En décembre 2002, M. Sarkozy, ministre de l’Intérieur, décide de la fermeture du centre de Sangatte, avec cette affirmation : « la fermeture du camp a résolu le problème. » Dix ans après, en 2012, les exilés sont toujours aussi nombreux à tenter la traversée vers l’Angleterre. Dispersés sur le littoral, ils vivent dans des hangars à l’abandon, dans des campements de bâche plastique, ou sous des abris de branchages. L’ouverture puis la fermeture de Sangatte ; la destruction de la jungle pachtoune ; les évacuations régulières des squats obéissent à une même logique : occulter la présence de ces hommes et de ces femmes sur notre territoire. Cette invisibilité permet aux pouvoirs publics de s’exonérer de leurs obligations vis-à-vis de populations fuyant les persécutions dont elles sont victimes.
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