Olivier THEBAUD
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Chébabs en arabe signifie jeunes, gamins, gosses et non pas : jeunes hantés par le culte des martyrs…
La population palestinienne est très jeune, environ 60% de celle-ci a moins de vingt ans, ce qui pour la seule bande de Gaza représente à peu près 800 000 “Chébabs”. Lors des moments les plus tendus de l’Intifada Al-Aqsa mille gamins au maximum se retrouvaient quotidiennement aux endroits tels que Rafah ou Khan-Younes.
Bien sûr nombre de téléobjectifs, voire même de grands-angulaires, se sont focalisés sur ces instants. En téléchargeant ces images de chébabs, frondes tendues derrière des carcasses de voitures en feu, dans toutes les rédactions du monde en mal d’icônes guerrières et en oubliant le club de sport, la cour d’école, la rare salle de jeu ou la rue tout simplement, n’avons-nous pas omis de montrer la partie essentielle, l’autre vérité, celle du quotidien?
En Palestine comme partout ailleurs, les jeunes n’aspirent qu’à des choses simples: vivre en paix, aimer librement, aller pique-niquer, aller au zoo, jouer au foot…
Mais écrire cela n’a pas grand intérêt car il est à priori plus difficile de dire que, de toute façon, il n’y a pas de paix, pas d’amour possible au-delà des check points, pas d’endroits pour pique-niquer, pas de zoo et pas d’herbe pour les trop rares terrains de foot…
La population palestinienne est très jeune, environ 60% de celle-ci a moins de vingt ans, ce qui pour la seule bande de Gaza représente à peu près 800 000 “Chébabs”. Lors des moments les plus tendus de l’Intifada Al-Aqsa mille gamins au maximum se retrouvaient quotidiennement aux endroits tels que Rafah ou Khan-Younes.
Bien sûr nombre de téléobjectifs, voire même de grands-angulaires, se sont focalisés sur ces instants. En téléchargeant ces images de chébabs, frondes tendues derrière des carcasses de voitures en feu, dans toutes les rédactions du monde en mal d’icônes guerrières et en oubliant le club de sport, la cour d’école, la rare salle de jeu ou la rue tout simplement, n’avons-nous pas omis de montrer la partie essentielle, l’autre vérité, celle du quotidien?
En Palestine comme partout ailleurs, les jeunes n’aspirent qu’à des choses simples: vivre en paix, aimer librement, aller pique-niquer, aller au zoo, jouer au foot…
Mais écrire cela n’a pas grand intérêt car il est à priori plus difficile de dire que, de toute façon, il n’y a pas de paix, pas d’amour possible au-delà des check points, pas d’endroits pour pique-niquer, pas de zoo et pas d’herbe pour les trop rares terrains de foot…
Olivier Thébaud
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