Milomir KOVACEVIC
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Un village de 600 habitants au sud de Mexico.Tout est abîmé, limé, creusé par l’eau de pluie, sauf peut-être, l’église. A 3000 mètres d’altitude, Cerro de Leon est un lieu isolé de tout. Un lieu où le temps semble n’avoir aucune prise. Un village qui aurait pu être en Chine, à la frontière de la Bosnie et du Monténégro ou encore ailleurs … Milomir se balade, se fait des amis. Les gamins lui courent après dans les rues de terre et lui font des blagues. Les habitants sont pauvres mais pas misérables. La plupart des gens sont des paysans. Ils partent travailler la terre une ou deux semaines près de l’ancienne hacienda dont seuls quelques murs effrités témoignent de son passé. Il retrouve dans ce coin perdu du Mexique quelque chose de familier. »J’ai reconnu là-bas quelque chose que j’ai dans mon cœur. Chez moi, dans mon pays, on n’était pas bien riche mais on s’amusait bien, on aimait la vie. C’était avant la guerre. Ici, j’ai retrouvé cette atmosphère. » Avec la guerre, tout a basculé. L’insouciance et la joie de vivre ont disparu. Mais Milomir n’a pas oublié.
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