Sarah CARON
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Les photographies que Sarah Caron a rapporté du Cambodge sont empreintes de cette schizophrénie qui ronge le pays. D’un côté elles montrent des lieux vides que la mémoire déchire d’un hurlement silencieux. De l’autre, elles nous plongent dans la frénésie de la vie quotidienne du pays, agitée de ce grondement souterrain qui accompagne les khmers dans leur reconstruction. Et ce sont ces frêles danseuses répétant leurs mouvements avec une grâce ancestrale qui nous parlent d’espoir – comme si la grâce pouvait cautériser les plaies de l’âme – mais aussi de fragilité et de fêlure. “De la grâce à l’horreur, le pas peut être si minuscule”.The photos taken by Sarah Caron are evidence of the schizophrenia eroding Cambodia. On the one hand they show empty places filled with the silent screams of memories. Yet they also plunge us into the frenzy of Cambodian daily life, shaken up by the underground rumble which accompanies the Khmers in the reconstruction of their country. Frail dancers repeat movements with an ancestral grace that speaks of hope, as if their grace could wound the soul, as well as of fragility. “The step from beauty to horror can be miniscule.”
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