Pierre-Olivier MAZOYER
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Dans le folklore touristique et l’imaginaire collectif mahorais, les Bangas sont de petites maisons que les parents construisent à leurs enfants au moment de l’adolescence, pour qu’ils prennent leur indépendance, et libèrent de l’espace dans la maison familiale. Ce sont donc des lieux d’initiation au passage à l’age adulte, gais, colorés, … Mais dans la réalité de ce début de 21ème siècle, les bangas désignent plutôt les maisons en tôle ondulées qui servent d’habitat aux comoriens, immigrants légaux ou illégaux, temporaires ou permanents. Les mahorais, eux, vivent généralement dans des maisons en dur. Les bangas m’ont frappé par leur ressembance avec les favellas de Rio, des enclaves au sein de la ville, à flan de colline. Immersion dans une communauté soudée, qui aime peu les visites des blancs (crainte des descentes de la police des l’air et des frontières) mais est très accueillante, gaie, soucieuse de créer une vie stable et digne.
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