Samuel BOLLENDORFF
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Oubliés de la croissance, trois quart des cinq cent millions de paysans chinois vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté. Sans argent, les simples frais de scolarité deviennent inabordables. Près du tiers d’entre eux sont illettrés. Pour faire face, ils migrent à l’intérieur de leur propre pays, devenant des mingongs, des ouvriers migrants sans permis de travail. Les mines de charbon, les grands travaux, les fabriques du monde entier, sont autant d’eldorados pour ces paysans fuyant des campagnes millénaires dévastées par les pollutions industrielles. Exploitée, déplacée, sans protection sociale, cette main d’œuvre bon marché, à la merci des pouvoirs corrompus recommence chaque jour, au péril de sa vie, le « miracle économique chinois ».
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