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« Sweet Noise: Love in Wartime » est un livre d’images et de mots sur l’Holocauste, un sujet difficile à saisir et presque impossible à documenter. C’est aussi une histoire d’amour en temps de guerre, racontée d’une voix claire avec des photographies irrésistibles en noir et blanc et un langage simple et suggestif afin d’établir un cadre autour de ce point tournant de l’histoire.

Les parents de Max Hirshfeld, Juifs polonais qui ont survécu à Auschwitz, l’ont élevé dans une petite ville de l’Alabama où la vie dans le sud des années 1950 et 1960 était calme et, au premier abord, plutôt idyllique. Mais sous la surface des choses se cachait une histoire remarquable et chargée de tension qui ne s’est complètement révélée que quand il a grandi et eu sa propre famille. Il connaissait déjà les frontières de l’histoire de ses parents : le défi d’être Juif dans un pays qui les repoussait de plus en plus, leurs chemins personnels au fil de leur vie adulte et leur rencontre fortuite dans un ghetto créé par les nazis où ils sont tombés amoureux. Mais il lui a fallu faire un voyage en Pologne avec sa mère en 1993 pour vraiment apprendre la profondeur de leurs tragédies et de leur histoire d’amour exceptionnelle qui a commencé en 1943 et les a soutenus pendant la guerre. Bien que « Sweet Noise » présente des événements qui ont commencé il y a 75 ans, le sujet tombe étrangement à point nommé.