ROGER BALLEN


This post is also available in:
Anglais
Introduction de Dominique EddéL’oeuvre de l’Américain Roger Ballen (New York, 1950) ne s’appréhende pas avec aisance, tant elle n’a jamais donné prise aux moindres effets de séduction. N’appartenant à aucun genre photographique précis, bien qu’habitée d’une indiscutable force documentaire et sociale, elle est devenue, au fil du temps, incontestable tout en ne cessant de gagner en complexité.
L’Afrique du Sud pauvre et profondément rurale est le berceau de la quête photographique et artistique de Ballen.
Resserrant progressivement sa focale des lieux aux personnages, des personnages aux intérieurs et des intérieurs aux détails, il "creuse" un paysage mental et esthétique qui n’a pas d’équivalent dans le champ de la photographie. L’écrivain, Dominique Eddé, auteur de l’introduction, précise : "Chez Ballen, plus la recherche se poursuit, plus la réalité recule, abdique. L’inconscient prend le dessus. (…) Enterrée ou pendue, l’humanité s’efface au profit de sa trace. Le matériau est brut, le résultat sophistiqué."
L’Afrique du Sud pauvre et profondément rurale est le berceau de la quête photographique et artistique de Ballen.
Resserrant progressivement sa focale des lieux aux personnages, des personnages aux intérieurs et des intérieurs aux détails, il "creuse" un paysage mental et esthétique qui n’a pas d’équivalent dans le champ de la photographie. L’écrivain, Dominique Eddé, auteur de l’introduction, précise : "Chez Ballen, plus la recherche se poursuit, plus la réalité recule, abdique. L’inconscient prend le dessus. (…) Enterrée ou pendue, l’humanité s’efface au profit de sa trace. Le matériau est brut, le résultat sophistiqué."
NEWSLETTER
Pour recevoir nos informations, inscrivez votre adresse email.EN SAVOIR PLUS
Pour Que l’Esprit Vive,
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique
Siège social
20 rue Lalande,
75014 Paris – France