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Le décalage entre un sens initial de ses photographies sélectionnées pour la presse et un sens renouvelé par de nouveaux paramètres les amène vers une autre forme où l’image n’est pas une réalité figée. Ces photographies interrogent un nouveau point de vue. Il retient des images prises au bord de la ligne de front, juste  »à côté de », des images interdites, des  »présences absentes », des gestes ordinaires, des non-événements – la violence s’y laisse toujours entendre. Human interest stories évoquent une forme littéraire, les histoires ; ces images, même fragmentées, sont la mémoire vivante, des lieux, des visages, des sentiments. Elles reviennent au présent et à notre dessein.

 »Après des études de photographie à Lyon, je me dirige vers le photojournalisme et me confronte très rapidement au terrain. Je réalise mes premiers reportages pour la presse en France. Un premier sujet sur les hôpitaux publics au Venezuela en 2008 marque le début de mon engagement à l’international sur des sujets liés à la vie, ses différentes facettes et la place que l’homme peut y prendre.
Je travaille sur les dysfonctionnements des sociétés ; mes reportages me conduisent en Cisjordanie, en Syrie, en Irlande, au Mali, en République Centrafricaine, au Liban ou encore au Népal.

Ce que j’observe m’interroge et me fait réfléchir à la façon de dépasser la photographie de conflits, et petit à petit au delà des commandes passées par la presse, je construis des histoires telles que je les ressens en m’éloignant du factuel. » – Stephen Dock