Estelle HANANIA
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Happy Purim est le nouveau livre consacré au travail de la photographe française Estelle Hanania qui documente trois années de photographies prises entre 2011 et 2014 à l’occasion de la fête juive de Pourim dans le quartier de Stamford Hill à Londres.
Des enfants portent des costumes fait-main, de la pizza au clown, de la vieille dame au feu de circulation, incarnant un large éventail des réalités vernaculaires de l’histoire humaine. Posant au coin d’une rue, ils semblent révéler naturellement l’imaginaire culturel et familial d’un quartier et d’une ville, tout en dévoilant les éléments les plus anodins de leur quotidien : un arbre, un mur en brique, une porte fermée…
Si le sujet du livre peut sembler plus doux comparé aux séries précédentes de la photographe, on retrouve ici les figures récurrentes du travail d’Estelle Hanania : costumes, masques, défilés, glissement entre deux réalités… Pour citer la rabbin française Delphine Horvilleur, qui signe un texte à la fin du livre : " Pourim a la réputation d’être une fête destinée aux enfants. En outre, ce sont des enfants qui constituent le sujet même de ces photos, bien qu’à mon sens Pourim soit une fête pour adultes. D’une certaine façon, les enfants agissent comme un voile, un " masque " – dans tous les sens du terme – maquillant cette fête pour mieux en dissimuler la complexe signification, à savoir la question de l’apparence et de la vérité intérieure. En ce jour, nous lisons un texte appelé la Méguila d’Esther, dont le contenu doit pratiquement être censuré pour les personnes mineures. "
Des enfants portent des costumes fait-main, de la pizza au clown, de la vieille dame au feu de circulation, incarnant un large éventail des réalités vernaculaires de l’histoire humaine. Posant au coin d’une rue, ils semblent révéler naturellement l’imaginaire culturel et familial d’un quartier et d’une ville, tout en dévoilant les éléments les plus anodins de leur quotidien : un arbre, un mur en brique, une porte fermée…
Si le sujet du livre peut sembler plus doux comparé aux séries précédentes de la photographe, on retrouve ici les figures récurrentes du travail d’Estelle Hanania : costumes, masques, défilés, glissement entre deux réalités… Pour citer la rabbin française Delphine Horvilleur, qui signe un texte à la fin du livre : " Pourim a la réputation d’être une fête destinée aux enfants. En outre, ce sont des enfants qui constituent le sujet même de ces photos, bien qu’à mon sens Pourim soit une fête pour adultes. D’une certaine façon, les enfants agissent comme un voile, un " masque " – dans tous les sens du terme – maquillant cette fête pour mieux en dissimuler la complexe signification, à savoir la question de l’apparence et de la vérité intérieure. En ce jour, nous lisons un texte appelé la Méguila d’Esther, dont le contenu doit pratiquement être censuré pour les personnes mineures. "
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