Katharine COOPER
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Katharine Cooper est partie à Alep en avril 2017, quatre mois après sa libération de la terreur des diverses factions telles que Jabat al-Nosra, Fatah el-Sham et Daech. Elle est restée six semaines, envoutée par la douceur, la joie de vivre, la richesse et la bonté de cette terre et de ses habitants unis et courageux face à tant d’adversité. Alors qu’elle s’attendait à voir la destruction, les rues désertes, les visages fermés, elle a trouvé des hommes couverts de la poussière de la reconstruction.
Originaire de Grahamstown en Afrique du Sud, Katharine Cooper, née en 1978, quitte son pays natal à l’âge de huit ans pour s’installer au Zimbabwe. Elle est scolarisée chez les Sœurs Dominicaines à Harare, avant de quitter l’Afrique en 1999 pour le Royaume-Uni, où elle poursuit ses études de photographie. En 2001 elle intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles dont elle est diplômée en 2004. Pendant la décennie suivante, la jeune photographe fait partie de l’équipe de Lucien Clergue, tirant les négatifs du célèbre photographe jusqu’à sa mort en 2014. Katharine Cooper est lauréate du Prix Photo Marc Ladreit de Lacharrière de l’Académie des Beaux-Arts pour sa série Les Blancs Africains en 2012. Elle collabore à l’exposition « Lucien Clergue, « les Premiers Albums » au Grand Palais à Paris en 2015. La même année, elle commence une nouvelle aventure au Proche-Orient avec une série de portraits sur les minorités chrétiennes et yézidis en Iraq. Elle s’attache à une série sur les femmes combattantes kurdes. Elle est l’une des premières « femmes-photographes » à entrer à Palmyre libérée en mars 2016. Ses œuvres font partie de diverses collections privées internationales.
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