Anaïs Pachabézian


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Eux qui cohabitent depuis si longtemps avec le malheur et la misère affûtés, depuis le jour où leur vie a basculé, par le désespoir qui rancit jusqu’au goût des lendemains. (…)
Oui, ils posent. Eux sont debout et vivants. Malgré tout. Saisis en cet instant si bref, le temps d’un déclic, dans la dignité de leur souffrance. Une souffrance qui dépasse l’instant et nous questionne. Instamment.
Extrait de la préface du livre "A fleur de Silence" de Maïssa Bey.
L’Algérie a vécu des heures sombres dans les années quatre-vingt-dix. Certains l’appellent la décennie noire, d’autres la « décennie rouge » car beaucoup de sang a coulé. Une dérive extrémiste de l’Islam a conduit des fanatiques à semer la terreur, en s’en prenant aux citoyens ordinaires au prétexte qu’ils ne se conformaient pas à leur conception rigoriste de la foi musulmane. Assassinats, enlèvements, attentats, meurtres collectifs. Ces exactions se comptent par millier.
Ce travail propose un regard sur des algérien(ne)s qui ont vécu de manière intime ces événements dans deux régions touchées fortement par le terrorisme, hier et aujourd’hui. C’est un travail de mémoire parcellaire qui n’a pas du tout la prétention de parler de cette période de manière globale.
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