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Enfouie entre les eaux bleues de la mer d’Arabie et les hauteurs poussiéreuses de la chaîne de montagnes de Sayadhri, Goa est une des destinations de l’Inde les plus prisées par les touristes. Traditionnellement, les mendiants et les enfants des rue étaient une rareté. Un salaire élevé par tête, un niveau d’alphabétisation supérieur à la moyenne et un peuple chaleureux font de cet Etat de l’Inde de l’ouest un lieu à part. Mais un flux de travailleurs immigrés venus des Etats voisins avec leur famille nombreuse ont changé tout cela. Ils arrivent dans l’espoir d’échapper à la misère abjecte de leur Etat d’origine pour se retrouver au ban de la société, incapables de subvenir à ses besoins avec des revenus insuffisants. Les enfants sont les principales victimes de cette triste fable. Ils errent dans les rues à la recherche de petits boulots pour se nourrir, n’ont jamais vu une école. Analphabètes et délaissés, ces enfants sont des cibles faciles pour ceux qui organisent l’exploitation et l’abus dans des hôtels et des taudis.
Quand on est en bas de l’échelle, on est poussé toujours plus bas. Heureusement pour beaucoup, l’avenir n’est pas si sombre. Les foyers tenus par El Shaddai Street Child Rescue comme le Foyer de Kathleen, la Maison de la Victoire, la Résidence de l’Arc-en-ciel, la Maison Shekinah et d’autres centres tels Asha Deep ou le Foyer Tremplin de Nuit et le Foyer d’accueil donnent de l’espoir à ces enfants. Dans l’enceinte de ces murs, plus que de la nourriture et un abri, une deuxième chance est offerte à ces enfants.