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Jessica Dimmock a retracé la vie de la population vivant au neuvième étage de cet appartement de Manhattan pendant presque trois ans. Ils sont toxicomanes, et leur quotidien se résume à l’achat et à la vente de drogue, au sommeil, aux engueulades et au sexe.
Quand elle était enfant, le père de Jessica Dimmock se débattait également avec la drogue. Son sens de la reconnaissance lui a donné un lien particulier avec cette communauté délaissée et isolée. Jessica Dimmock s’est concentrée sur l’aspect émotionnel et social de leur vie. Le résultat est une série d’images fortes et novatrices dans une atmosphère intime et terne à la fois.
Une des influences de Jessica Dimmock est le cinéma. Son sens cinématographique est manifeste dans sa façon de mettre en scène l’espace dans l’appartement. L’éclairage infime et souvent stratifié accentue le sentiment de malaise que dégage Le neuvième étage. Jessica Dimmock a pris ses photos, avec pour seul éclairage, la lumière dans l’appartement de l’écran d’une télévision ou d’un téléphone portable. L’intimité tragique de Le neuvième étage laisse le spectateur avec des émotions contrastées.
The Ninth Floor
Jessica Dimmock charted the lives of the people living in this ninth-floor flat in Manhattan apartment for almost three years. They are addicts, whose everyday lives are filled with buying and selling drugs, sleeping, rowing and sex.
When she was a child, Dimmock’s father also wrestled with drug addiction. Her sense of recognition gave her a special connection with this lonely, isolated community. Dimmock focused on the emotional and social side of their life. The result is a series of intense and innovative images with an intimate and simultaneously unpolished feel.
One influence on Dimmock’s work is film. Her cinematic sense is clearly evident in the way she portrays the space in the apartment. The minimal and often stratified lighting accentuates the sense of unease that The Ninth Floor exudes. Dimmock shot her pictures using only the lighting in the flat : the light of the television screen or a mobile phone.The tragic intimacy of The Ninth Floor leaves the viewer with a mixture of emotions.
El noveno piso
Durante casi tres años, Jessica Dimmock a observado los habitantes que viven en este apartamento de Manhattan. La vida cotidiana de estos drogadictos se resume en pocas palabras: Compra y venta de droga, dormir, pelear y sexo.
De niña, Jessica Dimmock recuerda que su padre también tenía problemas con la droga. Es tal vez por ello que siente una debilidad particular por esta comunidad de asistidos al margen de la sociedad. La fotógrafa ha concentrado su trabajo sobre el aspecto social y emocional de sus vidas y el resultado es una serie de imágenes duras pero diferentes, en un clima íntimo y lúgubre al mismo tiempo.
Una de las influencias de Jessica Dimmock es el cine. Su aspecto cinematográfico se manifiesta en la puesta en escena del espacio de ese apartamento. La ínfima iluminación, a menudo estratificada, acentúa el sentimiento de malestar que se desprende de “El noveno piso”. Las únicas fuentes luminosas que ha utilizado la fotógrafa para realizar este trabajo son las de la pantalla de la televisión encendida o la de un teléfono celular. La intimidad trágica de este reportaje deja al espectador con emociones contrastadas.
Du 14/03/2008 au 01/06/2008
Foam_Fotografiemuseum Amsterdam
Keizersgracht 609
1017 DS Amsterdam
Pays-Bas
Téléphone : +31 20 5516500
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