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En 1964, le premier sous-marin nucléaire américain à se rendre au Japon s’amarrait à Sasebo, près de Nagasaki, entraînant des manifestations de masse à travers le pays. Au-delà de Sasebo, de grandes manifestations eurent lieu dans les ports de Kobe et Yokosuka. En 1966, le premier sous-marin nucléaire s’amarrait à Yokosuka, dans la baie de Tokyo, à courte distance des villes de Yokohama et Tokyo. A la suite de tels événements, le mécontentement des étudiants qui couvait depuis des années éclata en 1968 à l’Université de Tokyo et à l’Université Nihon, avec des affrontements violents entre la police et les étudiants. Les étudiants se barricadèrent dans les bâtiments de l’université, notamment dans le Yasuda Hall, la tour emblématique de l’Université de Tokyo. Les actions se propagèrent dans plus de 300 universités à travers le Japon. A partir de 1960, des manifestations contre le renouvellement et l’extension du Traité de Coopération Mutuelle et de Sécurité entre les États-Unis et le Japon (ANPO) se multiplièrent. Le traité ANPO prévoyant une présence militaire permanente des États-Unis au Japon dans plus de 300 sites, notamment des bureaux et des bases, et dans environ un cinquième de la superficie totale d’Okinawa. L’île d’Okinawa n’a été rendue à la souveraineté japonaise qu’en 1971. Le problème a été d’avantage aggravé par l’utilisation des bases américaines pour soutenir la guerre du Vietnam. La lutte étudiante découlant des critiques des élèves contre les autorités universitaires fut entremêlée à ces questions. Un grand nombre d’étudiants protestèrent contre le renouvellement de l’ANPO en 1960, les affrontements entraînant la mort d’un militant étudiant. Le chagrin et la colère augmentèrent avec la génération suivante d’étudiants, la génération 1968, avec des manifestations s’intensifiant dans les années menant à 1970.Hamaguchi a produit des images emblématiques de la révolte. La charge des étudiants dans les rues du district d’Oji de Tokyo, brandissant des gourdins de fortune. Le jeu des canons à eau sur le hall Yasuda de l’Université de Tokyo. Le feu se propageant au sol alors que les étudiants ont lancé des cocktails Molotov pour se défendre contre la police qui tente de pénétrer dans le hall. Il a produit un important corpus de travaux enregistrant les tensions et les luttes qui ont accompagné la transformation du Japon dans les années 1960 et 1970. Pour cette publication accompagnant son exposition solo à la galerie Taka Ishii Paris, 29 photographies ont été sélectionnées, toutes prises en 1968-69 à l’apogée de la lutte.
Photographies TAKASHI HAMAGUCHI
Du 04/12/2014 au 24/01/2015
GALERIE TAKA ISHII
119, rue Vieille du Temple
75003 PARIS
France
Horaires : Du mardi au samedi de 12h à 19h
Téléphone : 01 12 77 68 98
contact@takaishiigalleryparis.com
www.takaishiigallery.com
Du 04/12/2014 au 24/01/2015
GALERIE TAKA ISHII
119, rue Vieille du Temple
75003 PARIS
France
Horaires : Du mardi au samedi de 12h à 19h
Téléphone : 01 12 77 68 98
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