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La série Salt Lake date de 1986. le sujet date d’une période où l’Ukraine constituait encore une partie de l’URSS. Les cinquante photographies de la série ont été réalisées clandestinement, comme de nombreux sujets de cette époque, les travaux du photographe étant jugés comme "subversifs" (le KGB avait découvert – entre autres – des photographies de nu de son épouse). Renvoyé de son usine, le photographe décide alors de se consacrer entièrement à la photographie pour documenter la chute du régime et les transformations qui ne manqueraient de suivre.
Un an avant la catastrophe de Tchernobyl et trois ans avant l’effondrement du système, en1986, Boris Mikhailov a voulu voir si les habitudes de fréquentation d’un lac situé au sud de l’Ukraine avaient changé. Son père, qui habitait la région en 1920 le décrivait en effet comme un lieu très prisé à cause de ses eaux chaudes et salées, connues pour leurs vertus thérapeutiques.
Il découvre que, si les populations sont toujours présentes, le décor a changé.
L’endroit paisible est maintenant entouré de cheminées, d’usines d’où partent d’immenses tuyaux qui déversent leurs déchets pollués dans le lac. Cela ne semble pas avoir changé les habitudes de ces familles étendues au milieu de cette immense pollution industrielle provoquant parfois d’étranges scènes surréalistes renforcées par les teintes jaunâtres des grands tirages.
Avec le temps, ce travail de mémoire prémonitoire nous conduit tout droit à nous remémorer cette autre époque, ne serait-ce que pour la confronter à l’aune du temps.
Un an avant la catastrophe de Tchernobyl et trois ans avant l’effondrement du système, en1986, Boris Mikhailov a voulu voir si les habitudes de fréquentation d’un lac situé au sud de l’Ukraine avaient changé. Son père, qui habitait la région en 1920 le décrivait en effet comme un lieu très prisé à cause de ses eaux chaudes et salées, connues pour leurs vertus thérapeutiques.
Il découvre que, si les populations sont toujours présentes, le décor a changé.
L’endroit paisible est maintenant entouré de cheminées, d’usines d’où partent d’immenses tuyaux qui déversent leurs déchets pollués dans le lac. Cela ne semble pas avoir changé les habitudes de ces familles étendues au milieu de cette immense pollution industrielle provoquant parfois d’étranges scènes surréalistes renforcées par les teintes jaunâtres des grands tirages.
Avec le temps, ce travail de mémoire prémonitoire nous conduit tout droit à nous remémorer cette autre époque, ne serait-ce que pour la confronter à l’aune du temps.
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