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C’est dans l’indifférence générale qu’eut lieu le génocide du Rwanda. Entre avril et juin 1994, militaires et miliciens, aidés par une partie de la population civile, tuèrent entre 800 000 et un million de personnes, opposants au régime et membres de la minorité Tutsi.
De 1996 à aujourd’hui, le photographe Alexis Cordesse a consacré plusieurs travaux aux événements survenus au Rwanda. A l’occasion du 20e anniversaire du génocide, ikono! présente deux de ses principaux ensembles : L’Aveu (2004) et Absences (2013).
L’oeuvre d’Alexis Cordesse résulte d’un long travail d’enquête et d’entretiens avec des rescapés et des bourreaux. Faisant émerger la singularité de cet événement et ses répercussions traumatiques sur la population rwandaise, elle résiste à la commodité d’un discours moralisateur sur le crime de masse, la souffrance de la victime, et sur l’inhumanité du bourreau.
Sa démarche s’appuie sur un processus de décantation résultant d’un parcours de maturation : réexaminer sans cesse, rechercher toujours plus de profondeur et de lucidité, penser de nouveaux espaces de perception et de représentation, au sein desquels sons, images et paroles s’articulent pour créer du sens. Face à la faillite de l’autorité des images à informer et à l’usage inflationniste de la notion d’«irreprésentable» dans le champ de l’art, le travail d’Alexis Cordesse interroge le pouvoir des images à dire uniquement par elles-mêmes la nature de ce qui s’est passé au Rwanda. Pour se confronter à l’incroyable, le photographe invite le spectateur à engager son imagination, sa capacité à se représenter l’événement, pour penser le crime plutôt que de le contempler.
De 1996 à aujourd’hui, le photographe Alexis Cordesse a consacré plusieurs travaux aux événements survenus au Rwanda. A l’occasion du 20e anniversaire du génocide, ikono! présente deux de ses principaux ensembles : L’Aveu (2004) et Absences (2013).
L’oeuvre d’Alexis Cordesse résulte d’un long travail d’enquête et d’entretiens avec des rescapés et des bourreaux. Faisant émerger la singularité de cet événement et ses répercussions traumatiques sur la population rwandaise, elle résiste à la commodité d’un discours moralisateur sur le crime de masse, la souffrance de la victime, et sur l’inhumanité du bourreau.
Sa démarche s’appuie sur un processus de décantation résultant d’un parcours de maturation : réexaminer sans cesse, rechercher toujours plus de profondeur et de lucidité, penser de nouveaux espaces de perception et de représentation, au sein desquels sons, images et paroles s’articulent pour créer du sens. Face à la faillite de l’autorité des images à informer et à l’usage inflationniste de la notion d’«irreprésentable» dans le champ de l’art, le travail d’Alexis Cordesse interroge le pouvoir des images à dire uniquement par elles-mêmes la nature de ce qui s’est passé au Rwanda. Pour se confronter à l’incroyable, le photographe invite le spectateur à engager son imagination, sa capacité à se représenter l’événement, pour penser le crime plutôt que de le contempler.
Photographies ALEXIS CORDESSE
Du 28/03/2014 au 17/05/2014
LES DOUCHES GALERIE
5 rue Legouvé
75010 PARIS
Belgique
Horaires : Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures/Lundi et mardi sur rendez-vous
Téléphone : +33 (0)1 78 94 03 00
contact@lesdoucheslagalerie.com
www.lesdoucheslagalerie.com
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