RAPORTEUR DE GUERRES 1968 à 2012


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"Le photojournalisme a toujours été pour moi une façon de vivre, de satisfaire le démon du journalisme qui continue, encore aujourd’hui, de me prendre aux tripes ». Il ajoute : « Je ne sais pas si mes photos servent à quelque chose, mais ne pas en faire ne sert à rien."

Plus d’une trentaine de photographies sélectionnées parmi les reportages de conflits réels, pris ces trente dernières années tout autour du monde : Afghanistan, Tchétchénie, Haïti, Liban, Lybie… partout où s’est rendu Patrick Chauvel, "témoin parmi les hommes", pour récolter des témoignages, parus dans Paris-Match, Times Magazine, Life, Newsweek… D’après cet homme d’action, ce professionnel du témoignage, qui mène une vie nomade et dangereuse, "le photojournalisme a toujours été pour moi une façon de vivre, de satisfaire le démon du journalisme qui continue, encore aujourd’hui, de me prendre aux tripes". Il ajoute :
"Je ne sais pas si mes photos servent à quelque chose, mais ne pas en faire ne sert à rien".
Cette sélection propose différents regards sur les guerres : elle raconte les histoires de l’Histoire, la vie des anonymes au milieu des combats.
Ce sont la plupart du temps des "morceaux d’humanité qui échappent aux historiens", des  "instincts de survie" ou des moments quotidiens. Des visages souriants, apeurés ou haineux. Sa mission de photo-reporteur : aller au plus près, "raconter ce qui se passe à l’état brut", se faire le porte-parole des populations, ramener la guerre en images et en mots pour informer. "Regarder, c’est être responsable ", dit-il, de même qu’ "on est aussi responsable de ce qu’on ne montre pas".
Son travail : montrer la guerre pour mieux la combattre.
Lutter contre l’indifférence. Transmettre la responsabilité aux lecteurs. Et ne plus jamais entendre : "On ne savait pas".
Patrick Chauvel explique sa manière de photographier : " trouver la distance juste est difficile, photographier en restant juste. Une trop belle photo peut brouiller les pistes. Décadrer quand la photo risque d’être belle". Il en reste aux faits, rien qu’aux faits.
"Je fais des photos en état de guerre et la photo arrête le temps". Au-delà des horreurs de la guerre, chaque combat est différent et chaque photo raconte une histoire. Tranche de vie, de souffrance ou de mort.

Photographies PATRICK CHAUVEL

Du 25/10/2012 au 30/11/2012
CENTRE CULTUREL UNA VOLTA
Arcades du Théâtre, rue César Campinchi
20200 BASTIA
France

Horaires : du lundi au vendredi de 9h -12h et 14h - 20h, mercredi de 9h à 20h et samedi de 9h30 à 12h30 et 14h30-19h30.
Téléphone : 04 95 32 12 81
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