« C’est une crise, oui, mais parallèlement à quoi? » Il est dit que la photographie se trouve être le plus naïf de tous les médias en raison de son intention à immobiliser le temps. Voilà pourquoi les photographies sont généralement belles mais tristes. Le seul «temps» que la caméra peut reproduire est le «temps mort», des moments qui sont déjà dépensés. Les cinq dernières années, la ville d’Athènes a changé de façon spectaculaire; toute la ville se transforme en un plateau négatif, immobilisé dans le temps. […]
La série "The parallel crisis" n’est pas un documentaire photographique sur les villes d’aujourd’hui mais elle constitue plutôt une présentation anticipatoire, un présage sur les villes Européennes de demain, villes dissimulées derrière la perception commune, mais étant énervées et fatiguées dans l’ère du temps qui s’écoule insensiblement. La série "The parallel crisis " présente des états d’esprit photographiés, des carcasses devant l’ancien ciel de l’Attique, parfois nuageux ou sombre, la plupart du temps ensoleillé. Peut-importe, nous sommes de toute façon toujours confrontés aux rouages incertains de la nature.Texte traduit en partie et issu du site loeildelaphotographie.