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Aujourd’hui encore, les aristocrates partagent une éthique de l’excellence. Ma position d’observateur privilégié a permis l’expression de ma vision de ce monde, du choix des meilleurs instants à fixer derrière mes objectifs. La rue est fugitive, éphémère. Chez l’aristocrate, au contraire, prévaut la durée, la continuité, souvent de façon excessive. Lui et les siens constituent une grande famille, un réseau où tout le monde se connaît, apparenté de près ou de loin, pratiquant les mêmes codes de reconnaissance où tout intrus est immédiatement repérable. Ils appartiennent à un monde ancestral de terriens. Il traduit un enracinement. Pour l’aristocrate, la pérennité lui assure l’immortalité. Et l’apparence, codifiée, ritualisée, est le garant de sa survie, de son appartenance à l’élite, de son statut héréditaire d’élu de Dieu. Mes portraits ne sont pas complaisants, c’est vrai. Ceux qui croient y déceler de la férocité se trompent. J’ai fixé l’expression d’hommes et de femmes tels que je les ai vus et appréciés, sans rechercher un quelconque esthétisme. Il reste que certains éprouvent quelque difficulté à recevoir le reflet de ce miroir sans indulgence, et pourtant… François-Xavier SEREN
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