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En partenariat avec L’Illustration, premier hebdomadaire français illustré (1843-1945)
La Grande Guerre est le premier conflit mondial depuis la naissance de la photographie, conflit dont la durée va contribuer à affirmer son importance auprès du public. Les peintres de bataille disparaissent petit à petit au profit des photographes. La vision de la guerre change avec la société et par là même, l’évolution des techniques liées à la diffusion de la photographie.Créée en avril 1915, la Section Photographique de l’Armée (SPA) enverra sur tous les champs de bataille ses opérateurs équipés pour certains d’appareils de prise de vue stéréoscopiques.Dès lors, on communique à grande échelle sur le conflit. Le pays se donne en représentation en même temps qu’il s’auto-représente. Information, censure, propagande, morale et visions spectaculaires se confrontent. Cette dominante victimaire dans les images de la presse illustrée forge un trait spécifique d’une culture de guerre à la française.La photographie de ruines est ainsi le lien principal de la dénonciation de l’ennemi.C’est dans cet esprit que l’exposition « La Grande Guerre photographiée en France » présente une sélection de documents originaux issus d’une part de fonds privés et d’autre part de la collection du Centre Méditerranéen de la Photographie.
Notre propos s’appuiera sur la place et le rôle de la photographie à travers le journal L’illustration premier hebdomadaire illustré de langue française, les revues Le miroir et J’ai vu, Les guides illustrés Michelin des champs de bataille, les cartes postales du front, les héliogravures d’un portefolio sur la destruction de Reims, ville symbole. En outre, nous découvrirons des reportages photographiques réalisés à partir de vues stéréoscopiques prises par des soldats dans les tranchées et éditées entre autre par Rolland et Cie – La Stéréoscopie Universelle (LSU), ainsi que la correspondance d’un poilu corse lue par Jérôme Camilly.Cette exposition, loin d’être exhaustive, a pour objectif de s’inscrire dans un travail de mémoire dont la photographie est le vecteur.
La Grande Guerre est le premier conflit mondial depuis la naissance de la photographie, conflit dont la durée va contribuer à affirmer son importance auprès du public. Les peintres de bataille disparaissent petit à petit au profit des photographes. La vision de la guerre change avec la société et par là même, l’évolution des techniques liées à la diffusion de la photographie.Créée en avril 1915, la Section Photographique de l’Armée (SPA) enverra sur tous les champs de bataille ses opérateurs équipés pour certains d’appareils de prise de vue stéréoscopiques.Dès lors, on communique à grande échelle sur le conflit. Le pays se donne en représentation en même temps qu’il s’auto-représente. Information, censure, propagande, morale et visions spectaculaires se confrontent. Cette dominante victimaire dans les images de la presse illustrée forge un trait spécifique d’une culture de guerre à la française.La photographie de ruines est ainsi le lien principal de la dénonciation de l’ennemi.C’est dans cet esprit que l’exposition « La Grande Guerre photographiée en France » présente une sélection de documents originaux issus d’une part de fonds privés et d’autre part de la collection du Centre Méditerranéen de la Photographie.
Notre propos s’appuiera sur la place et le rôle de la photographie à travers le journal L’illustration premier hebdomadaire illustré de langue française, les revues Le miroir et J’ai vu, Les guides illustrés Michelin des champs de bataille, les cartes postales du front, les héliogravures d’un portefolio sur la destruction de Reims, ville symbole. En outre, nous découvrirons des reportages photographiques réalisés à partir de vues stéréoscopiques prises par des soldats dans les tranchées et éditées entre autre par Rolland et Cie – La Stéréoscopie Universelle (LSU), ainsi que la correspondance d’un poilu corse lue par Jérôme Camilly.Cette exposition, loin d’être exhaustive, a pour objectif de s’inscrire dans un travail de mémoire dont la photographie est le vecteur.
Photographies ARCHIVES
Du 08/01/2015 au 06/02/2015
ESPACE DIAMANT
Boulevard Pascal Rossini
20 000 AJACCIO
France
Horaires : du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Entrée libre.
Téléphone : 04.95.31.56.08
info@cmp-corsica.com
www.cmp-corsica.com
Du 08/01/2015 au 06/02/2015
ESPACE DIAMANT
Boulevard Pascal Rossini
20 000 AJACCIO
France
Horaires : du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Entrée libre.
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