Nous avons découvert et appris à aimer Haïti avec les Gouverneurs de la rosée, de Jacques Roumain. Haïti, île emblématique, la première terre des Amériques où Christophe Colomb accosta,  »Hispanola », riche, florissante, puis une fois les indiens caraïbes exterminés, repeuplée d’esclaves africains. Le premier pays au monde où les esclaves se libérèrent, en 1804. Haïti a toujours eu une très forte relation à la France, par sa langue, par son histoire et ses douleurs, la mort de Toussaint Louverture dans un cachot de Besançon ou la retraite de  »Bébé Doc » aujourd’hui à Paris. Les photographes du bar Floréal s’y sont rendus, entre 1986, date de la chute du dictateur Duvalier qui fit naître tant d’espoirs, et 2003. Nous avons réuni ces photographies pour donner une image de la société haïtienne, de ses espoirs comme de ses douleurs. Haïti reste le pays le plus pauvre des Amériques. Nous avons voulu cette exposition comme un hommage au peuple haïtien et à sa culture, pour le 200ème anniversaire de l’indépendance d’Haïti. Les photographes du bar Floréal