J’ai voulu voir Vierzon C’est la rencontre avec une ville autrefois très ouvrière, ayant une mauvaise réputation (ville morte, vieille, sombre…) car frappée par de multiples transformations : délocalisations successives, baisse du nombre d’habitants depuis plus de 15 ans et perte d’identité… mais ou il existe de formidables énergies œuvrant dans un esprit d’échange, de partage et de solidarité. Cette rencontre s’apparente dans un premier temps à une errance dans ses murs ou la place de l’homme et son empreinte sont présentes ; puis dans un second temps, petit à petit, en se rapprochant de ses habitants évoque les nécessité de se rencontrer et de partager pour mieux vivre ensemble, avec le moins d’a priori possible et ainsi créer des liens fraternels entre personnes d’origines différentes. Dans ce travail, Yannick Pirot n’a pas photographié Vierzon mais tout simplement la vie. Il nous interroge sur notre mémoire, les mutations que l’on vit, les traces que l’on laisse, l’avant, l’après… quelque chose d’universel qui dépasse le cadre de cette ville. Dans sa présentation en diptyque (toutes les photographies sont en format vertical) il nous propose des associations d’idées, des oppositions, des complémentarités dans un même cadre et nous invitent ainsi à élaborer des fictions personnelles.