Les cavaliers du diable et Sacred Site
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La Galerie Esther Woerdehoff est heureuse de présenter les séries Les
cavaliers du diable et Sacred Site du photographe Jacques Pugin.
L’exposition est composée de deux parties, deux points de vue sur un même thème,
l’Afrique : tout d’abord un travail en noir et blanc sur les vestiges de la guerre, et
ensuite des photographies lumineuses en couleurs des traces d’une culture ancestrale
mais vivante.
Les cavaliers du diableComment photographier la guerre ? Certainement pas en répétant les images de
cadavres, affirme celui qui a décidé de s’approprier et de retraiter les vues satellite
des villages brûlés au Darfour — au moins 300 000 morts entre 2003 et 2006 —
et pose la question de façon radicale. Débarrassées de leurs couleurs, transposées
en négatif noir et blanc les captations de Google Earth deviennent des graphismes.
On n’y trouvera certes pas d’informations, mais, incontestablement, de la forme. (…)
L’information ne saurait provenir de l’image elle-même, qu’elle ait été réalisée dans la
tradition photographique ou qu’elle soit produite par la sophistication des technologies
récentes. Les satellites — qui balayent tout, surveillent tout — nous approvisionnent
en formes. A décrypter. Tragiques dans le cas présent.
(texte de Christian Caujolle, publié dans L’Oeil de la Photographie)
Sacred SiteComme un contrepoint à la tragédie du Darfour : Sacred Site. Ce nom fait référence aux
lieux sacrés des aborigènes australiens qu’ils entourent d’enclos afin de les protéger.
L’artiste photographie ces lieux à travers le monde, parcourant ainsi espaces et sites
naturels désertiques et dépeuplés. Ces traces témoignent de la présence de l’homme
dans le paysage. Il propose dans ses photographies une réflexion sur le temps, l’espace
et le rapport complexe que l’homme entretient avec la nature. Dans cette série figurent
de nombreux enclos, constructions, ou traces d’habitations de nomades caractérisés
par leur forme circulaire : Jacques Pugin photographie ces lieux comme des sculptures
fabriquées avec les éléments environnants, par les hommes.
cavaliers du diable et Sacred Site du photographe Jacques Pugin.
L’exposition est composée de deux parties, deux points de vue sur un même thème,
l’Afrique : tout d’abord un travail en noir et blanc sur les vestiges de la guerre, et
ensuite des photographies lumineuses en couleurs des traces d’une culture ancestrale
mais vivante.
Les cavaliers du diableComment photographier la guerre ? Certainement pas en répétant les images de
cadavres, affirme celui qui a décidé de s’approprier et de retraiter les vues satellite
des villages brûlés au Darfour — au moins 300 000 morts entre 2003 et 2006 —
et pose la question de façon radicale. Débarrassées de leurs couleurs, transposées
en négatif noir et blanc les captations de Google Earth deviennent des graphismes.
On n’y trouvera certes pas d’informations, mais, incontestablement, de la forme. (…)
L’information ne saurait provenir de l’image elle-même, qu’elle ait été réalisée dans la
tradition photographique ou qu’elle soit produite par la sophistication des technologies
récentes. Les satellites — qui balayent tout, surveillent tout — nous approvisionnent
en formes. A décrypter. Tragiques dans le cas présent.
(texte de Christian Caujolle, publié dans L’Oeil de la Photographie)
Sacred SiteComme un contrepoint à la tragédie du Darfour : Sacred Site. Ce nom fait référence aux
lieux sacrés des aborigènes australiens qu’ils entourent d’enclos afin de les protéger.
L’artiste photographie ces lieux à travers le monde, parcourant ainsi espaces et sites
naturels désertiques et dépeuplés. Ces traces témoignent de la présence de l’homme
dans le paysage. Il propose dans ses photographies une réflexion sur le temps, l’espace
et le rapport complexe que l’homme entretient avec la nature. Dans cette série figurent
de nombreux enclos, constructions, ou traces d’habitations de nomades caractérisés
par leur forme circulaire : Jacques Pugin photographie ces lieux comme des sculptures
fabriquées avec les éléments environnants, par les hommes.
Photographies JACQUES PUGIN
Du 10/02/2015 au 14/03/2015
GALERIE ESTHER WOERDEHOFF
36, rue Falguière
75015 PARIS
France
Horaires : du mardi au samedi de 14 à 18h
Téléphone : 09 51 51 24 50
galerie@ewgalerie.com
www.ewgalerie.com
Du 10/02/2015 au 14/03/2015
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