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Du 2 au 29 février, le Centre culturel français d’Alger expose Yves Jeanmougin, un photographe résidant à Marseille, mais qui a de nombreuses attaches au Maghreb. Bien que né à Casablanca, ville a laquelle il a consacré un très bel ouvrage, sa famille a des racines dans une Algérie chère à son cœur.
« Depuis vingt-cinq ans, le photographe Yves Jeanmougin porte un regard sur Marseille qui constitue une des « collections imagières » les plus originales sur la cité des Suds.
Ancien photographe de l’agence Viva, il rejoint ensuite l’agence Rapho et s’installe comme artiste résident à la Friche la Belle de Mai. Depuis une dizaine d’années, ses photographies ont été publiées dans plusieurs ouvrages de référence, notamment Marseille / Marseille (1992), Mulhouse, « portraits » d’une ville (1994), Carcérales, pages et images de prison (2001) ou Déliés, une descendance algérienne (2005).
Son approche se caractérise par une sociologie du réel assez surprenante, issue en grande partie d’un travail de près de quatre ans aux côtés de la sociologue Chantal Balez, créant une sorte d’« album de famille » des communautés marseillaises qui brise les clichés les plus attendus,sans pour autant fuir la réalité sociale et composite.
Il cherche non pas à figurer les diversités de Marseille mais à appréhender, dans un patient travail d’approche, les différentes postures et individualités derrière chaque destin particulier.
Car, pour lui, la diversité de la ville est justement la ville. Il fait corps avec l’autre, photographié, non pas pour transformer la réalité mais pour la saisir. Il donne vie, par conséquent, à une présence migratoire qui a trop souvent été vue comme subie par la ville et fait, d’une certaine manière, un travail d’historien-photographe en composant une « galerie d’instants figés » qui peut être regardée comme un livre ouvert sur le Marseille contemporain. Par instants, face à ces photographies, surtout les portraits, on ne sait plus où l’on est. C’est sur cette frontière qu’il travaille, entre ici et là-bas, tout en restant en permanence le témoin des transformations invisibles d’une ville qu’il a faite sienne.
« Depuis vingt-cinq ans, le photographe Yves Jeanmougin porte un regard sur Marseille qui constitue une des « collections imagières » les plus originales sur la cité des Suds.
Ancien photographe de l’agence Viva, il rejoint ensuite l’agence Rapho et s’installe comme artiste résident à la Friche la Belle de Mai. Depuis une dizaine d’années, ses photographies ont été publiées dans plusieurs ouvrages de référence, notamment Marseille / Marseille (1992), Mulhouse, « portraits » d’une ville (1994), Carcérales, pages et images de prison (2001) ou Déliés, une descendance algérienne (2005).
Son approche se caractérise par une sociologie du réel assez surprenante, issue en grande partie d’un travail de près de quatre ans aux côtés de la sociologue Chantal Balez, créant une sorte d’« album de famille » des communautés marseillaises qui brise les clichés les plus attendus,sans pour autant fuir la réalité sociale et composite.
Il cherche non pas à figurer les diversités de Marseille mais à appréhender, dans un patient travail d’approche, les différentes postures et individualités derrière chaque destin particulier.
Car, pour lui, la diversité de la ville est justement la ville. Il fait corps avec l’autre, photographié, non pas pour transformer la réalité mais pour la saisir. Il donne vie, par conséquent, à une présence migratoire qui a trop souvent été vue comme subie par la ville et fait, d’une certaine manière, un travail d’historien-photographe en composant une « galerie d’instants figés » qui peut être regardée comme un livre ouvert sur le Marseille contemporain. Par instants, face à ces photographies, surtout les portraits, on ne sait plus où l’on est. C’est sur cette frontière qu’il travaille, entre ici et là-bas, tout en restant en permanence le témoin des transformations invisibles d’une ville qu’il a faite sienne.
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