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Les cinquante années passées depuis 1961 totalisent sans doute le plus grand nombre de violations des droits humains : arrestations et emprisonnements arbitraires, tortures, traitements dégradants, assassinats, violences, confiscations des droits civiques et politiques… Chacun pourrait énumérer immédiatement une suite d’exemples dramatiques pris au hasard aux quatre coins de la planète. Aussi la sélection des photographies qui composent ce livre constitue-t-elle un constat flagrant de barbarie : de l’exécution sommaire d’un prisonnier ou de la fuite éperdue d’une petite fille dont le village vient d’être bombardé au napalm, aux crimes génocidaires ou aux massacres d’opposants, de la détresse des réfugiés et des immigrés à celle des femmes battues, des enfants esclavagés ou prostitués, des femmes et des hommes jetés à la rue par les lois de l’économie… Au delà de l’horreur que peuvent inspirer certaines images, il importe de s’attarder sur le rôle déterminant que la photographie a joué en faveur du combat pour les droits humains ces cinquante dernières années. Telle image, par exemple, a contribué à faire douter l’opinion publique d’un pays entier (les États-Unis) de la justesse de la guerre dans laquelle il était engagé. A donc contribué à y mettre fin. Telle autre, qui constitue un document accablant sur un génocide (celui des Mayas), sert de preuve dans la condamnation des coupables et de ferment de la réparation due aux victimes.
Beaucoup aussi de ces photographies sont des témoignages de victoires : comme par exemple, celles de femmes qui votent, se forment, l’emportent sur les assassins de leurs enfants… D’autres représentent des personnes dont toute la vie a été consacrée au combat pour les droits humains et qui en sont devenues des figures emblématiques, comme Martin Luther King et Nelson Mandela. Car notre époque s’occupe – bien davantage qu’aucune autre avant elle – des droits humains.
Qui souvent jusque-là n’étaient pas même identifiés et dont – justement – il n’y avait pas d’images.
Dans l’histoire contradictoire des droits humains – qui est sans doute la grande épopée de notre temps – la photographie joue un rôle essentiel. Elle montre et elle témoigne… dans le moment même, des événements. Et, au-delà, elle garde vive notre mémoire individuelle et collective.
Beaucoup aussi de ces photographies sont des témoignages de victoires : comme par exemple, celles de femmes qui votent, se forment, l’emportent sur les assassins de leurs enfants… D’autres représentent des personnes dont toute la vie a été consacrée au combat pour les droits humains et qui en sont devenues des figures emblématiques, comme Martin Luther King et Nelson Mandela. Car notre époque s’occupe – bien davantage qu’aucune autre avant elle – des droits humains.
Qui souvent jusque-là n’étaient pas même identifiés et dont – justement – il n’y avait pas d’images.
Dans l’histoire contradictoire des droits humains – qui est sans doute la grande épopée de notre temps – la photographie joue un rôle essentiel. Elle montre et elle témoigne… dans le moment même, des événements. Et, au-delà, elle garde vive notre mémoire individuelle et collective.
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