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Cette année, la Fondation Carmignac a souhaité soutenir et promouvoir un travail photographique d’investigation sur des territoires hors des feux de l’actualité en s’intéressant à la France et plus particulièrement à ses zones devenues de non-droit, lieux de dérégulation de nature politique, juridique ou socio-économique, dans lesquelles les lois de la République ne font plus autorité.Christophe Gin, photographe français né en 1965, a proposé une plongée au cœur de la Guyane, qu’il explore depuis 2001, pour témoigner de cette société multiethnique et cloisonnée, mosaïque de zones d’exceptions régies par des codes et des lois qui leurs sont propres. Ce territoire naturel immense,
la plus vaste région française (1/6e de la superficie de l’Hexagone), est délimitée par des fleuves-frontières qui le relient plus qu’ils ne le séparent du Brésil
et du Suriname voisins.En dehors des villes du littoral atlantique (Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni), l’intérieur guyanais, ancien « territoire de l’Inini », n’a été intégré au département qu’en 1969. Entièrement composée de forêts tropicales et de villages coupés du monde, ce territoire incontrôlable connaît depuis d’importantes difficultés d’intégration et de développement : chômage, impasse du système scolaire, oisiveté forcée et alcoolisme des populations autochtones.La Guyane possède une tradition aurifère reconnue depuis le milieu du XIXe siècle et assiste depuis les années 90 à une nouvelle « ruée vers l’or », parallèlement à la montée du cours, créant un grave déséquilibre social et économique (orpaillage illégal). La pauvreté de la population
et l’exploitation outrancière du sol, entraînent un taux de criminalité et de violence parmi les plus importants en France mais aussi des risques sanitaires considérables pour l’homme et son environnement. Devenus une sorte d’Eldorado européen au cœur de l’Amérique latine, ces territoires sont aujourd’hui des zones de non-droit de la République française.Pendant cinq mois, Christophe Gin a sillonné la Guyane, de ses frontières aux villages amérindiens les plus reculés, où se côtoient militaires, chercheurs d’or, ressortissants étrangers exploités ou encore population locale contrainte à intégrer une logique républicaine.Son travail photographique témoigne de la réalité de cette terre de contrastes, loin des caricatures. Son reportage en Guyane sera présenté lors de l’exposition Colonie, du 5 novembre au 5 décembre 2015, à la Chapelle des Beaux-Arts de Paris.Un livre sera édité à cette occasion.
la plus vaste région française (1/6e de la superficie de l’Hexagone), est délimitée par des fleuves-frontières qui le relient plus qu’ils ne le séparent du Brésil
et du Suriname voisins.En dehors des villes du littoral atlantique (Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni), l’intérieur guyanais, ancien « territoire de l’Inini », n’a été intégré au département qu’en 1969. Entièrement composée de forêts tropicales et de villages coupés du monde, ce territoire incontrôlable connaît depuis d’importantes difficultés d’intégration et de développement : chômage, impasse du système scolaire, oisiveté forcée et alcoolisme des populations autochtones.La Guyane possède une tradition aurifère reconnue depuis le milieu du XIXe siècle et assiste depuis les années 90 à une nouvelle « ruée vers l’or », parallèlement à la montée du cours, créant un grave déséquilibre social et économique (orpaillage illégal). La pauvreté de la population
et l’exploitation outrancière du sol, entraînent un taux de criminalité et de violence parmi les plus importants en France mais aussi des risques sanitaires considérables pour l’homme et son environnement. Devenus une sorte d’Eldorado européen au cœur de l’Amérique latine, ces territoires sont aujourd’hui des zones de non-droit de la République française.Pendant cinq mois, Christophe Gin a sillonné la Guyane, de ses frontières aux villages amérindiens les plus reculés, où se côtoient militaires, chercheurs d’or, ressortissants étrangers exploités ou encore population locale contrainte à intégrer une logique républicaine.Son travail photographique témoigne de la réalité de cette terre de contrastes, loin des caricatures. Son reportage en Guyane sera présenté lors de l’exposition Colonie, du 5 novembre au 5 décembre 2015, à la Chapelle des Beaux-Arts de Paris.Un livre sera édité à cette occasion.
Photographies Christophe GIN
Du 05/11/2015 au 05/12/2015
CHAPELLE DES BEAUX ARTS DE PARIS
14 rue Bonaparte
75006 PARIS
France
Horaires : Tous les jours (sauf dim) 11h-19h
Téléphone : 01 70 92 34 65
fondation@carmignac.com
www.photosaintgermain.com
Du 05/11/2015 au 05/12/2015
CHAPELLE DES BEAUX ARTS DE PARIS
14 rue Bonaparte
75006 PARIS
France
Horaires : Tous les jours (sauf dim) 11h-19h
Téléphone : 01 70 92 34 65
fondation@carmignac.com
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