Festival della Photografia Etica
This post is also available in: Anglais
Le Pérou est le lieu dans lequel on trouve le plus d’alpagas au monde. Le pays compte approximativement 4 millions d’alpagas, ce qui correspond à 88% du nombre global. Les alpagas sont élevés dans les plus hautes altitudes du Pérou, généralement autour des 3,000 mètres de hauteur. Les animaux jouent un rôle dans les communautés des plus hauts plateaux des Andes où les cultures ne peuvent pas pousser et l’unique moyen d’activité économique en plus de l’exploitation minière, est l’élevage d’alpagas. Plus d’un million de personnes, dans un pays de 33 millions d’habitants, dépendent exclusivement des alpagas pour leur survie.
Le changement climatique représente un risque croissant pour les alpagas et les communautés qu’ils font vivre. Les Andes connaissent des saisons des pluies plus courtes, mais plus intenses, et des périodes de sécheresse plus longues ; les gelées et les tempêtes de grêle sont devenues plus fréquentes ; les changements climatiques réduisent les pâturages naturels et diminuent la qualité de l’herbe, ce qui oblige les troupeaux d’alpagas à se faire concurrence pour la nourriture.
Ce projet vise à étudier comment le changement climatique au Pérou affecte les éleveurs d’alpagas en créant des « migrants climatiques » qui sont forcés de se déplacer vers des altitudes de plus en plus élevées ou d’abandonner leur mode de vie et de s’installer dans des villes de basse altitude, ce qui change leur vie à jamais et menace la perte de l’identité culturelle andine. Il vise également à montrer les efforts scientifiques qui cherchent à contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique sur les alpagas et à introduire plus de résilience dans les gènes de ces animaux.
Alessandro Cinque est un photojournaliste basé entre les États-Unis et le Pérou, dont le travail explore les questions environnementales et sociopolitiques en Amérique latine, en particulier l’impact dévastateur de l’exploitation minière sur les communautés indigènes Quechua et leurs terres. Par son travail, Alessandro documente la contamination de l’environnement et les problèmes de santé publique parmi les communautés indigènes vivant le long du corridor minier du Pérou, et s’est engagé à photographier les effets de la pollution qui imprègne les cultures, le bétail et les maisons des personnes résidant à proximité des sites miniers.
Du 30/09/2023 au 29/10/2023
Palazzo Barni
C.so Vittorio Emanuele II, 17
Lodi
Italie
Téléphone : +39.0371.409444
info@festivaldellafotografiaetica.it
www.festivaldellafotografiaetica.it
NEWSLETTER
Pour recevoir nos informations, inscrivez votre adresse email.EN SAVOIR PLUS
Pour Que l’Esprit Vive,
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique
Siège social
20 rue Lalande,
75014 Paris – France