Patrick BLANCHE
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Cuba is considered to have some of the best sporting potential in the world, standing out particularly in “English” boxing. At the Olympic Games, Cuba won a large part of the medals. On the island, sport is a reason to live for young Cubans, a way for them to express themselves. Quickly a young Cuban will find a trainer in one of the many gyms found in the rough and predominantly black areas on the edge of cities. These trainers have worked with many champions; however have a different approach to the sport to what one may think. Unlike the associations with money, technology, media, sponsors and drugs that sport has in the west, Cubans privilege rigour, human development and patriotism as means to achieve success.
Cuba est considérée comme le pays présentant le meilleur potentiel sportif au monde. Ils se distinguent particulièrement en boxe dite "anglaise". Aux jeux olympiques, amateurisme oblige, ils remportent dans cette discipline une bonne partie des médailles. Sur cette île que l’on nomme souvent la perle des Caraïbes, plus pour son climat ensoleillé que pour les conditions de vie de ses citoyens, les disciplines sportives constituent vite pour le jeune cubain une raison de vivre, de s’exprimer, de s’extérioriser. Rapidement il va être pris en charge et encadré par un entraîneur dans un des nombreux gymnases aux périphéries des grandes villes, dans les quartiers défavorisés à majorité noirs. Dans les faubourgs pauvres de Santiago de Cuba, dans le gymnase du quartier excentré de Veguita de Galo des gamins turbulents s’échauffent. Leur entraîneur de réputation nationale a vu passer de nombreux champions ici, mais c’est davantage un travail d’insertion social par ce sport qui le préoccupe. Les entraînements sont soutenus, les techniques développées et l’approche psychologique sont des composantes essentielles dans le sport cubain. Tandis que dans les pays occidentaux le sport rime trop souvent avec argent, rentabilité, haute technologie, pressions psychologiques (médias, sponsors,… ) ou dopage, les cubains, eux, ont privilégié l’encadrement humain, la rigueur et peut être le patriotisme comme critère de réussite.
