Rapprocher deux peuples à travers la photographie c’est un défi que l’on accueille avec enthousiasme et curiosité. Imposer la paix sur une terre qui est sortie il y a trois ans d’une longue guerre c’est le but des forces militaires americaines et européenes, la reconciliation des Serbes et des Albanais est la seule issue pour sortir de cette situation stagnante, c’est ce que les organisations non-gouvernementale tentent de faire sans uniformes en travaillant le plus proche des premieres victimes du conflit.
A travers l’O.N.G. “Trentino con il Kosovo” qui a permis cette initiative, on tente de faire rencontrer la photographie à des adolescents entre 16 et 22 ans. Ils sont deux groupes appartenant à deux éthnie differentes, habitants de la ville de Peja et du village serbe de Gorazdevac.
Installé dans les deux lieux des laboratoires equipés de tout le materiel necessaire, on distribue à chacun un appareil photo,un leur apprenant la prise de vue, le developpement des negatifs, le tirage des photos.
Par l’intermediaire de la photographie on leur demande de raconter leur vie, leur famille, leur pays, en contropartie ils nous donnent des images fortes qui parlent de leurs experiences personnelles tres differentes. La photographie devient pour eux un amusement, une distraction, un terrain de defoulement, et qui pour certains pourrait devenir un metier, mais sourtout une curiosité qui pousse les uns vers les autres.
Les pressions politiques et civils vieilles comme le conflit nous ont empechées une expo collective reunissant les photos des deux communautés, alors que naissait spontanement entre les plus jeunes un rapprochement et un interet comme une petite graine plantée dans une terre encore aride.
 

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Along with the NGO “Trentino con il Kosovo,” we have tried to get adolescents between 16 and 22 to use photography.  There are two groups of different ethnic origins who inhabit the town of Peja and the Serbian village of Gorazdevac.

We give out cameras to each one of these young people, teaching them about photography in laboratories equipped with all the necessary material.  We ask of them to tell of their lives, their families and their country and in return they provide us with strong images of their different personal experiences.  For them photography becomes an amusement, a distraction, a way of letting off steam and for some has the possibility of becoming a job.

It is impossible to exhibit the photographs of the two communities together, yet thanks to these young people and interest has been fired up like a small seed planted in a dry land.