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Un ouvrage qui fait pendant à « Shtetl in the Sun », la lettre d’amour d’Andy Sweet à la communauté juive haute en couleur du South Beach de la fin des années 1970, Hello Muddah, Hello Faddah raconte l’été 1977 au Camp Mountain Lake, brossant un portrait de la mode et la pop culture de l’époque et de la franchise de la sexualité des adolescents.

Rassemblées autour des rituels de prédilection de la vie au camp – du défilé en maillot de bain lorsque les 300 campeurs arrivent dans le cadre rural de Mountain Lake en Caroline du Nord, à la frénésie dionysiaque de fin août de la guerre des couleurs – les photographies de Sweet sont un récit classique du passage à l’âge adulte, rempli d’histoires d’amour maladroites, d’amitiés fortes et de ce genre de vérité profonde qui nait avec des guimauves grillées au feu de camp tard la nuit.

En tant que professeur de photographie et l’un des instructeurs du camp, Sweet ramène à son sujet une connaissance profonde, en capturant le rythme de la vie quotidienne du camp avec des compositions posées comme des images spontanées. Tour à tour nostalgique, poignante et rigolote, cette sélection d’images est accompagnée d’une préface de Brett Sokol, chroniqueur artistique primé Miamian, ainsi que d’un essai d’introduction de Naomi Fry, rédactrice du New Yorker.